Sur l'île

enfin la maison dehors du vent les embruns blancs

sur les rochers font peur aux coques de bois enfin

les cyclistes de l’île

sur des pédalos les alcools des îles

ont ravagé ton père ton oncle la forme des rues

quel architecte

traça cette ville et ces hameaux, cette île ?

les écrans du Japon

parlent de Game of Thrones et le U Express

accepte la carte U

où gisent les capitaines qui surent les raccourcis

où les sorcières, les fées, les farfadets ?

le syndicat d’initiatives regorge d’idées pour tourner en rond tu étouffes

ou te noies dans les laines des grands silences grandes violences

des tempêtes compliquées au Sud

à la pointe escarpée au Nord

sur la table basse les prospectus éparpillés

cherche le bon et tu sauras

trois adolescentes, des cousines en maillot de bain, l’une s’est un peu blessée au pied à cause d’une moule sur un rocher. Dérivent sur la planche sans voile de feu papy Frédéric. Racontent leur journée au bar et rentrent à vélo. Écoutent ce bruit continu de neige que fait le fracas des houles sur les rochers. Le bruit des Grandes Ondes avec leur neige en anglais et langue morse.

le 14 juillet le feu d’artifice ne vaut quand même pas celui du continent

drakkar et chevalier en 30 exemplaires

à annoter en s’aidant du document 1

l’école écoulée enfin en vacances la maison

vise un peu ce vieux Club des cinq c’était excellent

tu t’en souviens ?

#Poésie #Ecriture